Nos escapades gourmandes

Mai 2016 - Les épicuriales (Liège)

Nos escapades gourmandes ne se font pas toujours à l’étranger.  Il ne faut pas forcément voyager loin pour faire de chouettes découvertes.

Ce week-end aux Epicuriales, nous l’attendions depuis un certain temps.  Il était marqué dans nos agendas comme si nous l’avions gravé dans la pierre.  Hors de question de ne pas y participer !

Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas encore cet événement, qui en est à sa 10^ème édition, il s’agit d’un rassemblement de restaurateurs de la région Liégeoise au sein d’un même lieu.  Du 12 au 16 mai, l’espace Tivoli, au cœur de Liège, a rassemblé une dizaine de tentes et se veut « le plus grand restaurant à ciel ouvert ».

L’organisateur, l’agence « Enjeu », connait bien le monde des événements Liégeois, puisqu’ils sont à la base du Village Gaulois ou du Marché de Noël pour ne citer qu’eux.  Ils nous proposent ici une offre gastronomique variée, de première qualité, pour répondre à tous les goûts, même ceux des plus exigeants.

Les Epicuriales proposent également des animations sous forme d’ateliers culinaires et de battles de chefs, opposant dans la bonne humeur des chefs Liégeois avec des invités de prestige venus de Paris, tel que la cheffe Flora Mikula (« L’Auberge de Flora ») ou le chef Stéphane Jégo (« Chez l’ami Jean »).

Pour aider à la création de cette belle unité entre les restaurants, une monnaie unique est de rigueur : l’épi proposé dans des bourses épicuriales.

Une fois sur les lieux, comment ça marche ?  C’est très simple, promenez-vous d’une tente à l’autre, découvrez leurs cartes (si vous ne l’avez pas encore fait online) et laissez-vous guider par vos envies du moment. L’apéritif à un endroit, l’entrée à un autre, le plat pour un troisième.

Et pour ceux qui ont encore une petite place, un petit dessert dans le quatrième. Le plus difficile étant, bien entendu, de choisir.

Mon avis sur cet événement :

Le seul paramètre qui ne pouvait pas être contrôlé était celui du temps.  Malheureusement, il faisait un petit peu frisquet mais ça ne nous a pas empêché de profiter de ce bon moment.

L’organisation était parfaite en tout point.

J’aurais personnellement apprécié un concept un tout petit peu différent. Quand on est à plusieurs, il faut impérativement s’entendre sur le choix du menu. Nous étions quatre.  Quatre à prendre l’entrée au même endroit. Quatre à prendre le plat de résistance au même endroit… faute de quoi nous n’aurions pas pu manger ensemble.

Les restaurants proposaient des plats copieux, « comme chez eux ».  J’aurais trouvé sympa de proposer des portions dégustations pour pouvoir plus facilement goûter de tout.  Pour cela, malgré que j’aie été très vite calée, je suis cependant resté sur ma faim.

Nous avons testé, avec grand bonheur, les établissements suivants :

• Terra Terrae (www.terraterrae.be)
• Le Bar Basque
• Attrap'Sushi (www.attrapsushi.com)

Février 2016 - Budapest, nous voilà !

L’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Budavár ou église Matthias

Cela faisait plusieurs années que nous n'étions pas partis en vacances. Les travaux dans la maison et l'arrivée de notre fils avaient quelque peu repoussés les voyages au second plan.

Mais depuis cette année, nous avons pris la bonne résolution de voyager plus souvent et d'ouvrir les yeux et l'esprit de notre petit bonhomme sur les merveilles qu'offrent notre monde.

Quel magnifique prétexte pour alimenter une nouvelle page de ce blog avec nos découvertes culinaires.

L'année 2016 a donc débuté par un city trip à Budapest, capitale hongroise.

La gastronomie hongroise est l'une des plus riches d'Europe Centrale. Beaucoup de personnes ne connaissent de cette cuisine que le goulash en bocal. En réalité, la cuisine hongroise est beaucoup plus riche de diversité.

Elle utilise les mêmes ingrédients que la plupart des cuisines d'Europe centrale, comme par exemple le chou, le bœuf, le porc ou la volaille. Mais elle se distingue par une forte influence orientale (turque et balkanique) et l'utilisation privilégiée de paprika, soit fort (csipős) soit doux (édes). Elle est également inspiratrice de nombreux plats de la cuisine juive ashkénaze.

Pour comprendre la cuisine hongroise, il faut jeter un coup d'œil sur le passé. La cuisine hongroise moderne est une synthèse de composantes asiatiques anciennes associées à des éléments germaniques, italiens et slaves. Elle peut être considérée comme un creuset du continent en la matière, avec pour autant sa propre cuisine originale créée par le peuple magyar.

Les plats hongrois sont accompagnés de pommes de terres, de nokedli (de petites pâtes qui ressemblent aux gnocchis) ou de pain. Il est rare de manger des légumes cuits à la vapeur, la salade verte n'est pas fréquente non plus, en revanche les hongrois mangent volontiers de la salade de chou, du concombre ou de la tomate.

Les Hongrois sont plutôt amateurs de sucreries, il ne manque donc pas de gourmandises sucrées non plus. Il existe beaucoup de gâteaux différents, ceux-ci sont marqués par l'influence de la pâtisserie autrichienne. Le fromage blanc, la noix ou le pavot sont des ingrédients fréquents des desserts hongrois.

Le doux parfum de cannelle des traditionnels "kürtoskalacs" (gâteaux cheminée) remplit l'air lors des marchés de Noël – c'est l'un des gâteaux préférés des Hongrois.

La Hongrie est également connue pour ses vins et alcool, le Tokay est par exemple connu mondialement. Les spiritueux hongrois sont également très réputés, la pálinká (eau-de-vie) et l'Unicum (un alcool amer aux herbes) ont une réputation mondiale.

Recette de kürtőskalács ou Kurtos Kalacs

Les Kurtos Kalacs sont des gâteaux Hongrois, à la pâte briochée, qui étaient cuits sur un épi de maïs, sur charbon de bois. Composé de pâte briochée, l'intérieur reste moelleux, et l'extérieur devient croustillant. On le trempe légèrement dans le sucre pour faire caraméliser la couche extérieure et obtenir une surface croustillante et un intérieur fondant. On le parfume ensuite en le roulant dans de la cannelle, de la noix de coco râpée, des amandes ou du cacao.  Pour la version plus actuelle, un tourne broche et un rouleau à pâte seront utilisés.

Cette recette on l’a découverte, mon fils et moi, en suivant « Le Meilleur Pâtissier ». Une fois arrivés à Budapest, nous avions notre mission : trouver et déguster les Kurtos Kalacs ! C’est finalement au pied du funiculaire menant vers le Palais Royal, que nous avons trouvé notre bonheur.

La recette de mercotte : le Kurtoskalacs

Rien que pour vous, Mercotte propose sa version du kurtoskalacs, une recette gourmande à base de pâte à brioche moulée sur un cylindre que l'on cuit à la broche. Pour commencer, la pâtissièr...

http://www.m6.fr/emission-le_meilleur_patissier/videos/11535350-la_recette_de_mercotte_le_kurtoskalacs.html